Objet: 5 juin 2010 - Journée mondiale de l'environnement - Agriculture urbaine et périurbaine

 

http://www.journee-mondiale.com/170/5_juin-environnement.htm

5 juin 2010 : Journée Mondiale de l'environnement



Avec la croissance rapide des villes, l'agriculture urbaine et périurbaine joue un rôle de plus en plus important dans l'alimentation des citadins, souligne l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, à l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement, célébrée le 5 juin.

"L'agriculture urbaine et périurbaine fournit déjà de la nourriture à environ 700 millions de citadins, soit le quart de la population urbaine mondiale. D'ici à 2030, la quasi totalité de la croissance de la population sera concentrée dans les zones urbaines des pays en développement. D'ici là, près de 60 % des habitants des pays en développement vivront dans les villes", indique un communiqué de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture publié aujourd'hui à Rome.

"L'agriculture en milieu urbain implique l'utilisation de petits terrains comme les parcelles vacantes, des jardins et des toits des maisons pour cultiver ou pour élever des animaux de basse-cour ou des vaches laitières. Cela peut prendre de nombreuses formes, allant du "micro-jardin" à de plus grands projets", indique la FAO.

Une pratique apparentée, "l'agriculture périurbaine", consiste en des fermes à proximité des villes où l'on trouve des potagers maraîchers, des poulaillers ou du bétail.

"Le taux de pauvreté dans la plupart des villes est en augmentation, et un nombre croissant de citadins éprouve des difficultés pour accéder à la nourriture dont ils ont besoin. Dans de nombreux pays en développement, les pauvres des villes dépensent 60 % ou plus de leurs revenus pour l'alimentation".

Les problèmes proviennent du manque d'infrastructures pour transporter la nourriture jusqu'aux centres urbains. Les longues distances, les routes en mauvais état et les encombrements urbains provoquent des pertes de 10 à 30 % de produits alimentaires pendant le transport.

Et, phénomène récent, les styles de vie urbains conduisent nombre de personnes à consommer plus de graisses et moins de fibres, plus de "fast-food" et moins de repas fait maison, souligne le communiqué.

Selon la FAO, les pays en développement doivent relever un double défi. D'un côté, la faim qui s'étend et de l'autre, la croissance rapide du nombre de personnes atteintes d'obésité, de diabète, de maladies cardio-vasculaires et d'autres maladies liées au régime alimentaire.

"L'agriculture urbaine et périurbaine peut contribuer à améliorer la sécurité alimentaire de plusieurs façons. En cultivant des produits alimentaires à la maison ou à travers des coopératives, les ménages pauvres peuvent réduire la charge du coût d'achat de la nourriture, disposer d'une plus grande quantité d'aliments et réduire les intervalles saisonniers dans la production de primeurs".

En augmentant la diversité et la qualité des aliments consommés, l'agriculture urbaine et périurbaine peut améliorer significativement les régimes alimentaires urbains.

En outre, la vente des surplus de produits agricoles peut générer un revenu utilisable pour acheter davantage de nourriture. Même des "micro-jardins" peuvent procurer jusqu'à 3 dollars de revenu par jour aux familles pauvres, selon la FAO.

On estime que 1,2 milliard de personnes vivent avec moins de 1 dollar par jour et près de 3 milliards avec moins de 2 dollars par jour.

Par exemple, à Dar es Salaam, en Tanzanie, 650 hectares sont utilisés pour la production maraîchère, fournissant un revenu à plus de 4 000 paysans. Un projet de la FAO à Dakar, capitale du Sénégal, a encouragé la culture des tomates sur des surfaces d'un mètre carré sur les toits des immeubles. Le rendement se situe entre 18 et 30 kilos par an.

Malgré son importance croissante, l'agriculture en milieu urbain et périurbain et toujours sujette à de nombreuses contraintes, notamment le manque de terres adaptées, l'incertitude sur les droits de propriété, l'accès insuffisant à une eau d'irrigation de qualité, l'insuffisance du savoir-faire et la faiblesse des investissements, indique la FAO.

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 5 June  2010 : World Environment Day

With the rapid growth of cities and peri-urban agriculture plays an increasingly important role in feeding city populations, says the United Nations Food and Agriculture, at the World Environment Day, celebrated on June 5

"The UPA is already providing food to about 700 million urban residents, a quarter of the world's urban population. By 2030, virtually all population growth will be concentrated in urban areas developing countries. Meanwhile, nearly 60% of people in developing countries live in cities, "said a statement from the United Nations Food and Agriculture issued today in Rome.

"Urban agriculture involves using small plots such as vacant lots, gardens and roofs of houses to cultivate or raise animals backyard or milk cows. This can take many forms, ranging "micro-gardens" to larger projects, "FAO said.

A related practice is "peri-urban agriculture", consists of farms near cities where there are vegetable growers, poultry house or livestock.

"The poverty rate in most cities is increasing, and a growing number of urban dwellers have difficulties accessing the food they need. In many developing countries, the urban poor spend 60% or more their income on food.

The problems are compounded by poor infrastructure for transporting food to urban centers. Long distances, bad roads and urban crowding cause spoilage of 10 to 30% of food products during transportation.

And as new, urban lifestyles lead greater numbers of people to consume more fat and less fiber, more fast food and fewer home-cooked meal, the statement said.

According to FAO, developing countries face a double challenge. On the one hand, widespread hunger and the other, the rapidly growing number of people suffering from obesity, diabetes, cardiovascular disease and other diseases related to diet.

"The UPA can help improve food security in several ways. Growing food at home or through cooperatives, poor households can reduce the cost of buying food, dispose of a greater quantity of food and reduce the intervals in the production of seasonal fruits and vegetables ".

By increasing the diversity and quality of food consumed, the UPA can significantly improve urban diets.

In addition, the sale of surplus agricultural products can generate income used to buy more food. Even small "micro-gardens" can bring up to $ 3 per day for poor families, according to FAO.

It is estimated that 1.2 billion people live on less than $ 1 per day and nearly 3 billion live on less than $ 2 per day.

For example, in Dar es Salaam, Tanzania, 650 hectares are used for vegetable production, providing income to more than 4000 farmers. An FAO project in Dakar, Senegal's capital, has encouraged the cultivation of tomatoes on the surfaces of a square meter on the roofs of buildings. The yield is between 18 and 30 kilos per year.

Despite its growing importance, agriculture in urban and suburban areas are still subject to numerous constraints, including lack of suitable land, uncertainty about land ownership, lack of access to irrigation water quality, inadequate know-how and low investment, FAO said.

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